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Bourses du CRIRES 2021-2022 : invitation aux étudiantes et aux étudiants

Bourses du CRIRES (réservé exclusivement aux étudiantes et étudiants du CRIRES) pour la rédaction d’articles scientifiques et la présentation de communications scientifiques. C’est le FRIRES (Fonds de recherche sur l’intervention pour la réussite scolaire), rattaché au CRIRES, et le CRIRES qui offrent ces bourses. Le montant total disponible sera de quelque 8000 $ cette année, nous comptons ainsi pouvoir offrir environ 10 bourses.


Bourses Laure-Gaudreault 2021-2022 (échéance : 10 décembre 2021)

Présentation générale

Conscientes de leur engagement en faveur de la réussite éducative, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) sont heureuses de présenter le programme de bourses Laure-Gaudreault en appui au développement de la recherche et de l’intervention en éducation. Le programme comprend trois bourses d’un montant de 3 000 $ offertes par la CSQ, l’AREQ et la FSE.

 


Appel de candidatures pour les Bourses du CRIRES 2020-2021

Date limite de présentation de la demande : 21 juin 2021

 

Bourses du CRIRES (réservé exclusivement aux étudiantes et étudiants du CRIRES) pour la rédaction d’articles scientifiques et la présentation de communications scientifiques. C’est le FRIRES (Fonds de recherche sur l’intervention pour la réussite scolaire), rattaché au CRIRES, et le CRIRES qui offrent ces bourses. Le montant total disponible sera de quelque 8000 $ cette année, nous comptons ainsi pouvoir offrir environ 10 bourses.

Pour 2020-2021, la période admissible pour la réalisation d’une telle activité est rétroactive au 1er mai 2020 et s’étend jusqu’au 1er juin 2021 (situation Covid-19). Exceptionnellement, nous accepterons les demandes jusqu’au 21 juin 2021.

 

Objectifs du programme

Encourager la productivité des étudiantes et des étudiants du CRIRES, en privilégiant la coproduction scientifique entre les membres étudiants et les membres réguliers qui les supervisent.

Admissibilité

Les candidates et les candidats doivent être inscrits au doctorat, exceptionnellement à la maîtrise*, et être supervisés par un membre régulier du CRIRES.

  • Une seule application, sinon la candidature sera refusée
  • Ce concours n'est pas ouvert à des détentrices et détenteurs de bourses des principaux organismes subventionnaires (CRSH, FRQSC)
  • La personne doit être résidente canadienne ou avoir un NAS canadien

* Pour le concours 2020-2021, le comité réservera un maximum de quatre bourses à des étudiantes et des étudiants de maîtrise. La priorité sera accordée à celles et ceux inscrits dans des programmes qui n’offrent pas le doctorat.

Les montants accordés dans le cadre de ce concours sont les suivants :

Activité 1 : Communication au Québec ou à Ottawa – en collaboration avec un membre régulier du CRIRES 400 $, si publication dans les actes de colloque ou volume, sera ajouter un montant de 200 $

Activité 2 : Communication en dehors du Québec et d’Ottawa – avec un membre régulier du CRIRES 1000 $

Activité 3 : Publication d’article avec comité de lecture – avec un membre régulier du CRIRES 500 $

Activité 4 : Transfert de connaissances scientifiques – avec un membre régulier du CRIRES 500 $

Activité 5 : Communication à venir (mai à avril) à un congrès international en dehors du Canada - avec un membre régulier du CRIRES 1 200 $

Activité 6 : Communication sur le Campus de la personne posant sa candidature, seulement le coût de l’inscription à l’événement sera admissible, indiquer sur le formulaire le montant et il faudra joindre la preuve de paiement

 

Mode de transmission de la demande 

Veuillez transmettre votre demande par courriel à crires@fse.ulaval.ca 

Vous devez joindre à votre demande le Formulaire interactif

Si vous avez des difficultés à accéder et compléter le formulaire interactif, veuillez communiquer avec le CRIRES. Nous vous transmettrons alors la version PDF. 

 

Meilleures chances à toutes et à tous!


Récipiendaires - Bourses CRIRES 2018-2019 (Fonds FRIRES)

 

Après s’être assuré de l’admissibilité des candidatures, la direction du Centre de recherche a procédé à un tirage au sort en présence de mesdames Sylvie Barma, directrice du CRIRES, ainsi que de Marie-Josée Lévesque et Nathalie Bertrand, agentes de secrétariat. 

Les personnes gagnantes sont les suivantes :

 

Doctorat            

BEN RHERBAL, Abderrahmane :  600 $

BOUCHER, Nathalie :  500 $

DESROCHERS, Sarah L. :  1 200 $

LATULIPPE, Karine :  1 000 $

NÉRETTE, Paméla-Andrée :  500 $

POULIN, Chantal :  1 000 $

SANNIER-BÉRUSSEAU, Charlotte :  1 200 $

 

Maîtrise             

BOUBLIL, Shachar :  600 $

DE WAILLY, Chloé :  500 $

PARENT, Anne-Sophie :  400 $

VOYER, Samantha :  500 $

 

Félicitations à tous les gagnantes et gagnants !


Bourses Laure Gaudreault: dévoilement des lauréates 2018-2019

Le 1er mars dernier, les membres du comité de sélection pour l'attribution des bourses Laure Gaudreault se sont réunis. Il nous fait plaisir d'annoncer le nom des trois récipiendaires de bourses au montant de 2 500 $. Nous félicitons grandement les lauréates. Parmi les 48 dossiers soumis au doctorat, Julie Descheneaux s'est démarquée pour la qualité de son dossier. Parmi les 27 dossiers soumis à la maitrise, Stéphanie Paré s'est vue méritée la deuxième bourse. Une troisième bourse « coup de cœur » est allée à Carolyn Murphy. Nous vous invitons à prendre connaissance des résumés des trois projets primés.

Julie Descheneaux (candidate au doctorat, UQAM)

Conditions d’implantation de l’éducation à la sexualité en milieu scolaire : un portrait pour informer l’action

Même si les jeunes réclament l’enseignement de l’éducation à la sexualité en milieu scolaire (Pounds et al., 2016, Schutte, 2017; Descheneaux et al., 2018), des études démontrent que les conditions d’enseignement et de la coordination des services peuvent entraver ses objectifs d’amélioration de la santé sexuelle des jeunes et de leur réussite éducative (Otis et al., 2012; Denford et al., 2017). La mise en œuvre du nouveau curriculum au Québec depuis l’automne 2018 rend urgent la nécessité de comprendre ces facilitateurs et entraves en contexte québécois.

Le projet « Conditions d’implantation de l’éducation à la sexualité en milieu scolaire: un portrait pour informer l’action » vise à mieux comprendre les conditions d’implantation optimales pour faciliter l’implantation du nouveau curriculum de l’éducation à la sexualité du point de vue 1) du personnel enseignant; 2) du personnel de soutien et professionnel; 3) des partenaires régionaux (ex.: santé publique et organismes communautaires). À partir d’une étude de cas d’un territoire en banlieue montréalaise, cette recherche-intervention est réalisée selon un design mixte de recherche qui vise la transformation sociale (Creswell et Plano Clark, 2010) grâce à un questionnaire en ligne et des entrevues individuelles et de groupe. Le projet contribue aux prises de décisions d’acteurs régionaux qui coordonnent la démarche d’implantation sur le territoire en plus de favoriser l’avancement des connaissances en misant sur la production de données en contexte québécois.

Stéphanie Paré (candidate à la maitrise, UQTR)

La transformation du rapport à l’écriture d’élèves issus de milieux défavorisés par le recours à l’écriture créative au troisième cycle du primaire

L’écriture constitue une habileté favorisant la réussite scolaire des élèves et, plus encore, leur insertion dans la société (Blaser, 2007). Or, les élèves issus de milieux socioéconomiquement défavorisés manifestent statistiquement plus de difficultés en écriture que ceux de milieux plus nantis (Conseil supérieur de l’éducation, 2016). Une des pistes d’intervention pour réduire ces écarts de performance réside dans la prise en compte du rapport à l’écriture de ces élèves, c’est-à-dire de leurs conceptions, de leurs valeurs et de leurs pratiques en lien avec l’écriture (Barré-De Miniac, 2000). Sachant qu’un rapport à l’écriture positif favorise le développement de la compétence scripturale, le recours à des pratiques d’écriture créative en classe pourrait constituer une avenue prometteuse. Elles permettraient aux élèves de laisser la norme grammaticale et orthographique de côté pour jouer avec le langage et pour libérer leur expressivité dans l’optique de découvrir le plaisir d’écrire (Reuter, 2005). Cette étude multicas vise à décrire les changements survenus dans le rapport à l’écriture de quatre élèves de sixième année du primaire issus de milieux défavorisés au terme de la réalisation d’ateliers d’écriture créative. L’originalité de ce projet tient au fait qu’il explore un dispositif didactique innovant, l’écriture créative, auprès d’une population d’élèves que nous savons depuis longtemps en difficulté.

Carolyn Murphy (candidate à la maitrise, Université de Sherbrooke)

Difficultés perçues par des étudiants en enseignement professionnel à l’Université de Sherbrooke au regard de leur parcours universitaire

En 2001, dans la foulée du mouvement de professionnalisation de l’enseignement au Québec, le baccalauréat en enseignement professionnel (BEP) devient la seule voie d'accès au brevet d’enseignement (MEQ, 2001) pour les enseignants de formation professionnelle. Il s’agit d’un défi majeur puisqu’ils accèdent à l’université alors qu’ils enseignent déjà en FP, après plusieurs années d'exercice d'un métier, tandis que leur formation initiale est souvent de niveau professionnel ou secondaire (Gagnon, Coulombe, Dione, 2016).  Il s’agit d’un parcours atypique en formation des maîtres (Beaucher, 2010) et peu d’entre eux (GRFEP, 2012) avaient prévu ce retour aux études (Balleux, 2006). Alors que jusqu’à maintenant, aucune recherche ne s’est penchée sur les difficultés rencontrées en cours de formation, une question se pose :

Quelles sont les difficultés perçues par des étudiants au BEP de l’Université de Sherbrooke pendant leur parcours universitaire? Pour y répondre, nous mobiliserons le cadre de référence suivant. Puisqu’ils sont déjà enseignants, nous explorerons les difficultés d’insertion professionnelle au secondaire (Karsenti, 2017; Mukamurera et Balleux, 2013). Une recherche exploratoire (Van der Maren, 1996) qualitative (Fortin et Gagnon, 2016) auprès d’étudiants du BEP de l’Université de Sherbrooke sera menée. Ces entrevues semi-structurées auprès de 5 étudiants du BEP permettront de concevoir un questionnaire adressé à un échantillon d’étudiants (n=100) afin de produire de nouvelles connaissances sur les difficultés perçues qui serviront aux universités offrant le BEP, au bénéfice des étudiants et des accompagnateurs.


Récipiendaires d'une Bourse CRIRES 2017-2018

Bourses CRIRES 2017-2018

(Fonds FRIRES)

La direction du Centre a procédé à un tirage au sort en présence de mesdames Sylvie Barma, professeure et membre du CRIRES, Hélène Makdissi, professeure et membre du CRIRES et Sylvie Langevin, agente de secrétariat. Les personnes gagnantes sont les suivantes :

  1. Brigitte Turcotte 400 $
  2. Ibrahim Gbetnkom 1200 $
  3. Gael Brice Nongni Siake 1200 $
  4. Manon Albert 1200 $
  5. Noémie Montminy 500 $
  6. Sarah Martin-Roy 500 $

Félicitations à tous les gagnantes et gagnants !


Bourses Laure-Gaudreault - Gagnantes 2017-2018

Félicitations aux trois personnes gagnantes!

Maîtrise : 1 bourse (sur 17 candidatures)

1 -  Caroline Tousignant Beaudette
Étudiante à la maîtrise en psychopédagogie (Université de Sherbrooke) 
Directrice de recherche : Mélanie Lapalme

Titre du projet : Lien entre l'implication parentale et l'adaptation comportementale, sociale et scolaire des enfants ayant initialement des problèmes de comportement

Résumé : Les problèmes de comportement extériorisés (PCE) sont fréquents à l’enfance et les enfants qui en présentent sont plus à risque d’inadaptation à l’adolescence. Si l’implication scolaire des parents semble avoir des effets positifs sur l’adaptation des enfants sans PCE, très peu d’études se sont intéressées à cette association chez les enfants ayant des PCE. Cette étude vise à évaluer la relation entre l’implication scolaire des parents à l’école et à la maison et l’adaptation (comportementale, sociale et scolaire) à l’adolescence des enfants qui présentaient des problèmes de comportement tel que rapporté par le parent et l’enseignant et en fonction du sexe de l’enfant. L’échantillon compte 273 enfants québécois présentant des PCE (42,5 % filles) à l’entrée dans l’étude et dont les données étaient disponibles. Dans l’ensemble, les résultats montrent qu’une meilleure implication scolaire des parents à la maison et à l’école est liée à moins de PCE l’adolescence et à des compétences sociales et scolaires plus élevées. Les résultats varient toutefois selon le répondant (parent ou enseignant) et selon le sexe de l’enfant. Cette étude démontre la pertinence pour le milieu scolaire de favoriser l’implication scolaire des parents d’enfants présentant des PCE, même à l’adolescence.


Doctorat : 2 bourses (sur 10 candidatures)

2 - Julie Boissonneault
Étudiante au doctorat en psychopédagogie (Université Laval) 
Directrice de recherche : Claire Beaumont

Titre du projet : Étude des liens entre la violence indirecte, les pratiques éducatives discriminatoires et le climat scolaire au sein des écoles secondaire du Québec

Résumé : Des liens existent entre les pratiques éducatives, le climat scolaire et les problèmes de comportement à école (Janosz et al.,1998). Certaines pratiques méritent donc d’être questionnées. La violence subie et/ou observée à l’école, particulièrement celle dite indirecte (ex. exclusion, rumeurs, etc.) constitue l’un de ces comportements susceptibles de nuire à la réussite des élèves (Cohen et al., 2009). Selon Beaumont et al., (2014, 2016) la violence sociale (ou indirecte) serait très répandue dans les écoles québécoises. Par ailleurs, certaines pratiques discriminatoires (PED) telles que les programmes scolaires enrichis ou particuliers, si mal gérés, pourraient nuire au climat scolaire alimentant la violence indirecte via la discrimination envers certains groupes d’élèves.  Alors que la violence indirecte est bien documentée dans la littérature, le concept de PED a peu attiré l’attention des chercheurs. Imaginées pour accroitre la motivation scolaire, ces pratiques discriminatoires pourraient comporter certains risques nuisant au climat, à la réussite et à la persévérance scolaire. Une meilleure connaissance de ces pratiques liées au marchandage en éducation permettrait de mieux connaitre ces risques et de guider adéquatement les praticiens qui souhaitent développer ces types de pratiques en évitant d’entraîner des conséquences négatives liées à la discrimination dans l’école.


3 - Daisy Pelletier
Étudiante au doctorat en psychopédagogie (Université Laval) 
Directeur de recherche : Frédéric Guay

Co-directeur de recherche : Érick Falardeau

Titre du projet : Le soutien à la motivation en lecture pour favorier la réussite scolaire des élèves de 9 à 17 ans

Résumé : La réussite en lecture est étroitement liée à la persévérance et à la réussite scolaire (MELS, 2012). Malgré le rôle clé que joue la motivation à lire dans cette réussite en lecture, plusieurs modèles pédagogiques relèguent les aspects affectifs du lecteur au second plan (Schunk & Bursuck, 2016). Étant donné la diminution considérable de la motivation intrinsèque en lecture (c.-à-d. le plaisir de lire) à partir de la 4e année du primaire (Guthrie, 2008), certains auteurs (p. ex. Klauda, 2009) suggèrent de s’intéresser au soutien à la lecture (c.-à-d. tout comportement ou propos susceptible d’inciter un élève à lire) offert par des agents sociaux influents pour les élèves. Ma question de recherche est la suivante : quel est le lien entre le soutien à la lecture offert par trois agents sociaux (enseignants, parents, pairs) et la motivation intrinsèque à lire d’élèves de la 4e année du primaire à la 5e secondaire ? Mon projet permettra de comparer le rôle de chacun des trois agents sociaux pour augmenter la motivation intrinsèque des élèves en lecture. Il permettra aussi de vérifier si le soutien à la lecture offert par les agents sociaux varie au fil du développement.


Appel de candidatures pour les Bourses du CRIRES 2018-2019

Date limite de présentation de la demande : 30 avril 2019 - 17 h

Envoyez votre demande par courriel à crires@fse.ulaval.ca ou par la poste à l'adresse suivante : 

CRIRES
Pavillon des Sciences de l'éducation
2320, rue des Bibliothèques, local 1022
Université Laval  Québec (Québec)  G1V 0A6

Bourses du CRIRES (réservé exclusivement aux étudiantes et étudiants du CRIRES) pour la rédaction d’articles scientifiques et la présentation de communications scientifiques. C’est le FRIRES (Fonds de recherche sur l’intervention pour la réussite scolaire), rattaché au CRIRES, et le CRIRES qui offrent ces bourses. Le montant total disponible sera de quelque 8,000 $ cette année, nous comptons ainsi pouvoir offrir environ 10 bourses.

Pour 2018-2019, la période admissible pour la réalisation d’une telle activité est rétroactive au 1er septembre 2018 et s’étend jusqu’au 31 août 2019, nous accepterons les demandes jusqu’au 30 avril et nous procéderons dès le 6 mai au choix des récipiendaires.

 

Objectifs du programme

Encourager la productivité des étudiantes et des étudiants du CRIRES, en privilégiant la coproduction scientifique entre les membres étudiants et les membres réguliers qui les supervisent.

Admissibilité

Les candidates et les candidats doivent être inscrits au doctorat, exceptionnellement à la maîtrise*, et être supervisés par un membre régulier du CRIRES.

  • Une seule application, sinon la candidature sera refusée
  • Ce concours n'est pas ouvert à des détentrices et détenteurs de bourses des principaux organismes subventionnaires (CRSH, FRQSC)
  • La personne doit être résidente canadienne ou avoir un NAS canadien

* Pour le concours 2018-2019, le comité réservera un maximum de quatre bourses à des étudiantes et des étudiants de maîtrise. La priorité sera accordée à celles et ceux inscrits dans des programmes qui n’offrent pas le doctorat.

Les montants accordés dans le cadre de ce concours sont les suivants :

Activité 1 : Communication au Québec ou à Ottawa – en collaboration avec un membre régulier du CRIRES 400 $, si publication dans les actes de colloque ou volume, sera ajouter un montant de 200 $

Activité 2 : Communication en dehors du Québec et d’Ottawa – avec un membre régulier du CRIRES 1000 $

Activité 3 : Publication d’article avec comité de lecture – avec un membre régulier du CRIRES 500 $

Activité 4 : Transfert de connaissances scientifiques – avec un membre régulier du CRIRES 500 $

Activité 5 : Communication à venir (mai à avril) à un congrès international en dehors du Canada - avec un membre régulier du CRIRES 1 200 $

Activité 6 : Communication sur le Campus de la personne posant sa candidature, seulement le coût de l’inscription à l’événement sera admissible, indiquer sur le formulaire le montant et il faudra joindre la preuve de paiement


Bourses du CRIRES 2017-2018

Date limite de présentation de la demande : 30 avril 2018 - 17 h

Envoyez votre demande par courriel à crires@fse.ulaval.ca ou par la poste à l'adresse suivante : 

CRIRES
Pavillon des Sciences de l'éducation
2320, rue des Bibliothèques, local 1026
Université Laval  Québec (Québec)  G1V 0A6

Bourses du CRIRES (réservé exclusivement aux étudiantes et étudiants du CRIRES) pour la rédaction d’articles scientifiques et la présentation de communications scientifiques. C’est le FRIRES (Fonds de recherche sur l’intervention pour la réussite scolaire), rattaché au CRIRES, qui offre ces bourses. Le montant total disponible étant de 5,000 $, nous comptons offrir environ 5 ou 6 bourses.

Pour 2017-2018, la période admissible pour la réalisation d’une telle activité est rétroactive au 1er septembre 2017 et s’étend jusqu’au 31 août 2018, nous accepterons les demandes jusqu’au 30 avril et nous procéderons dès le 4 mai par la voie d’un tirage au sort.

Objectifs du programme

Encourager la productivité des étudiantes et des étudiants du CRIRES, en privilégiant la coproduction scientifique entre les membres étudiants et les membres réguliers qui les supervisent.

Admissibilité

Les candidates et les candidats doivent être inscrits au doctorat, exceptionnellement à la maîtrise*, et être supervisés par un membre régulier du CRIRES.
  • Une seule application, sinon la candidature sera refusée
  • Ce concours n'est pas ouvert à des détentrices et détenteurs de bourses des principaux organismes subventionnaires (CRSH, FRQSC)
  • La personne doit être résidente canadienne ou avoir un NAS canadien
* Pour le concours 2017-2018, le comité réservera un maximum de quatre bourses à des étudiantes et des étudiants de maîtrise. La priorité sera accordée à celles et ceux inscrits dans des programmes qui n’offrent pas le doctorat.
 
Les montants accordés dans le cadre de ce concours sont les suivants :
Activité 1 : Communication au Québec ou à Ottawa – en collaboration avec un membre régulier du CRIRES 400 $, si publication dans les actes de colloque ou volume, sera ajouter un montant de 200 $
Activité 2 : Communication en dehors du Québec et d’Ottawa – avec un membre régulier du CRIRES 1000 $
Activité 3 : Publication d’article avec comité de lecture – avec un membre régulier du CRIRES 500 $
Activité 4 : Transfert de connaissances scientifiques – avec un membre régulier du CRIRES 500 $
Activité 5 : Communication à venir (entre mai 2018 à avril 2019) à un congrès international en dehors du Canada - avec un membre régulier du CRIRES 1 200 $
Activité 6 : Communication sur le Campus de la personne posant sa candidature, seulement le coût de l’inscription à l’événement sera admissible, indiquer sur le formulaire le montant et il faudra joindre la preuve de paiement

Récipiendaires - Bourses du CRIRES 2016-2017

Bourse CRIRES 2016-2017

(Fonds FRIRES)

La direction du Centre a procédé à un tirage au sort en présence de madame Pauline Sirois, professeure et directrice du Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage, et de Sylvie Langevin, agente de secrétariat. Les personnes gagnantes sont les suivantes :

  1. Raoul Kamga Kouamkam, 1000 $
  2. Irma Azeneth Patino Zuniga, 1000 $
  3. Pier-Ann Boutin, 500 $
  4. Reine Victoire Kamyap, 500 $
  5. Olivier Lemieux, 500 $
  6. Maha Hassoun, 500 $
  7. Laurie Pageau, 300 $
  8. Michelle Deschênes, 300 $

Félicitations à tous les gagnantes et gagnants !

 


Bourses Laure-Gaudreault - Gagnantes 2016-2017

Félicitations aux trois personnes gagnantes!

Maîtrise : 1 bourse (sur 7 candidatures)

1 - Meijie Plante
Étudiante à la maîtrise en éducation et formation spécialisées (Université du Québec à Montréal) 
Directrice de recherche : Marie-Pierre Fortier

Titre du projet : Collaboration perçue et vécue entre techniciens en éducation spécialisée et enseignants dans l’intégration d’élèves identifiés comme ayant une difficulté d’adaptation en classe ordinaire au primaire

Résumé : Depuis les années 1990, on assiste à un essor de l’intégration d’élèves ayant des besoins particuliers en classe ordinaire au primaire (MELS, 2009). En réponse au défi que pose l’intégration des élèves présentant une difficulté d’adaptation (EDA) (Gaudreau, 2011), le nombre de techniciens en éducation spécialisée (TES) croît rapidement (Levasseur et Tardif, 2005a). La collaboration TES-enseignants devient prescrite (MEQ, 1999, 2002 ; MELS 2004, 2007, 2008) et nécessaire (Delisle, 2009) en ce qu’elle représente un critère essentiel au succès de l’intégration scolaire des EDA (Gaudreau, 2011). Toutefois, des tensions telles la défense des périmètres de travail et des rôles (Tardif et Borgès, 2009) et l’asymétrie des statuts professionnels (Levasseur et Tardif, 2005b) semblent freiner la collaboration TES-enseignants. De plus, les conditions de collaboration varient selon les commissions scolaires et les écoles alors que les TES peuvent travailler en dyade avec un ou plusieurs enseignants par exemple. Ce projet propose de conduire deux études de cas auprès de dyades pour étudier les relations collaboratives TES-enseignants dans un contexte d’intégration scolaire d'un EDA, phénomène encore peu documenté en contexte québécois. Les conditions de collaboration et les perceptions qu’ont les membres des dyades de cette collaboration sont les objets principaux de cette recherche.

 

Doctorat : 2 bourses (sur 10 candidatures)

2 - Suzie Tardif
Étudiante au doctorat réseau en éducation (Université du Québec à Chicoutimi) 
Directrice de recherche : Catherine Dumoulin

Co-directrice de recherche : Geneviève Bergeron
Titre du projet : Étude sur les facteurs de persévérance scolaire de jeunes adultes québécois vivant avec une dysphasie qui ont obtenu un diplôme universitaire​

Résumé : Les adolescents vivant avec une dysphasie éprouvent d’importantes difficultés scolaires (Michallet et Boudreault, 2014) et sociales (Mok et al., 2014) qui nuisent à l’obtention d’un diplôme secondaire (Franc et Gérard, 2003). Une minorité d’entre eux parvient toutefois à obtenir un diplôme universitaire. Johnson, Beitchman et Brownlie (2010) démontrent, par exemple, que seulement 3 % des jeunes adultes dysphasique ayant participé à leur étude (n=132) ont obtenu un diplôme universitaire. Dès lors, comment expliquer que certains jeunes adultes québécois ayant une dysphasie parviennent, malgré toutes les difficultés qu’ils sont susceptibles de rencontrer, à persévérer et à obtenir un diplôme universitaire? S’inscrivant dans un cadre épistémologique interprétatif, les objectifs de cette recherche sont inspirés de Villemagne et al. (2016) et découlent de la typologie de Hutchison et al. (2004): 1) Décrire l’expérience scolaire des jeunes ayant une dysphasie qui ont obtenu un diplôme universitaire; 2) Mieux comprendre les dimensions intrapersonnelles, interpersonnelles et institutionnelles qu’ils décrivent comme étant liées à leur persévérance scolaire. La pertinence de cette démarche découle du fait qu’elle s’intéressera aux persévérants et non aux décrocheurs. Les résultats pourront outiller les parents et les enseignants qui gravitent autour de ces jeunes, en plus d’inspirer ceux qui vivent avec une dysphasie.

 

3 - Élody Ross-Lévesque
Étudiante au doctorat en sciences cliniques et biomédicales (Université Laval) 
Directrice de recherche : Chantal Desmarais

Titre du projet : Promouvoir la réussite éducative dès la maternelle : quelle est l’influence de l’accès à des services d’orthophonie avant l’âge de 5 ans ?

Résumé : Réussite éducative et solides habiletés langagières vont de pair. Ainsi, les enfants ayant des difficultés langagières pendant la période de 0 à 5 ans sont à risque de difficultés importantes lors de l’entrée à l’école, ce qui peut entraîner des conséquences négatives sur leur réussite éducative à long terme. Conséquemment, le rôle crucial de l’intervention précoce auprès des enfants qui présentent des difficultés langagières en bas âge est largement reconnu.  Or, le problème d’accès à des services d’orthophonie avant l’entrée à l’école est marqué dans plusieurs régions du Québec. La présente étude vise à optimiser les services d’orthophonie afin de mieux soutenir la préparation à l’école des enfants de maternelle ayant vécu des difficultés de langage et ainsi promouvoir la réussite éducative. Au plan scientifique, cette étude permettra d’expliciter les liens entre la préparation à l’école des enfants québécois et les habiletés de langage.  De plus, l’analyse de la contribution des services de soutien au développement langagier, à la préparation scolaire et à la réussite éducative permettra une amélioration continue des services à offrir dans le but de prévenir les difficultés scolaires chez les enfants ayant des problèmes langagiers.


Récipiendaires - Bourses du CRIRES 2015-2016

 

Le CRIRES a reçu 17 demandes de bourses dans le cadre du concours 2015-2016. La direction du Centre a procédé à un tirage au sort en compagnie de mesdames Hélène Makdissi, professeure, Isabelle Poirier, secrétaire de gestion, Sylvie Langevin, agente de secrétariat. Les personnes gagnantes sont les suivantes : Simon, Céline, Pier-Ann, Jean-Nicolas, Olivier, Alison et Sarah !

  1. Simon B. Lavallée (étudiant 2e cycle avec Lucie DeBlois) : 400 $ : Communication au Québec ou à Ottawa – avec un membre régulier: Qu’est-ce qui influencent les pratiques d’enseignement de la résolution de problèmes? Communication dans le cadre du Congrès de l’AMQ octobre 2015 au Cégep Limoilou.
  2. Céline Renaulaud (étudiante au doctorat avec Pauline Sirois) : 300 $ : Communication au Québec ou à Ottawa – unique auteur : Sur l’appropriation du français et la construction identitaire chez les élèves allophones du primaire. Communication dans le cadre du 18e Colloque du CEETUM pour étudiants et jeunes diplômés : Diversité et dynamiques du pluralisme à l’Université de Montréal 16-18 mars 2016.
  3. Pier-Ann Boutin  (étudiante au doctorat avec Christine Hamel) : 1 600 $ : Projet multiple sur un même thème : La sélection des idées prometteuses dans le discours collectif d’élèves du primaire. Résumé de l’article à paraître dans les Nouveaux c@hiers de la recherche en éducation (04-16), volume 18, numéro 2. Article à paraître dans RCAT/CJLT (05-2016) et communication donnée dans le cadre du symposium du RÉF 2015 à l’Université de Montréal.
  4. Jean-Nicolas Proulx (étudiant au doctorat avec Margarida Romero) : 1000 $ : Communication en dehors du Québec et d’Ottawa – avec un membre régulier : Game and learning mechanics under the perspective of self-determination theory for supporting motivation in digital game based learning. Communication dans le cadre de la conférence internationale "Games and Learning Alliance" qui a eu lieu à Rome (Italie) entre le 9 et le 11 décembre 2015.
  5. Olivier Lemieux (étudiant au doctorat avec Abdoulaye Anne) : 800 $ : Communication en dehors du Québec et d’Ottawa – unique auteur : Espace et temps dans l’enseignement de l’histoire nationale au Québec : De la préparation du programme d’Histoire et éducation à la citoyenneté jusqu’à ses manuels. 3e Conférence de l’AIRDHSS – Temps et espace dans l’enseignement de l’histoire et des sciences sociales à l’Universidade do Minho, Brage, Portugal en septembre 2016.
  6. Alison Michel (étudiante au 2e cycle (mémoire) avec Sylvain Bourdon) : 500 $ : Publication d’article avec comité de lecture – avec un membre régulier : Typologie des universitaires internationaux en région intermédiaire au Québec selon leurs facteurs de migration pour études. Publication dans Revue canadienne d'enseignement supérieur, 2016.
  7. Sarah Martin-Roy (étudiante au doctorat avec Francine Julien-Gauthier) : 400 $ : Communication au Québec ou à Ottawa – avec un membre régulier : La résilience des jeunes ayant une déficience intellectuelle lors de la transition de l’école à la vie active. Participation au 3e Congrès mondial sur la résilience (communication scientifique) à Trois-Rivières, 22‑24 août 2016.

Félicitations à tous les gagnantes et gagnants !


Bourses Laure-Gaudreault 2016-2017

Conscientes de leur engagement en faveur de la réussite éducative, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) sont heureuses de présenter le programme de bourses Laure-Gaudreault en appui au développement de la recherche et de l’intervention en éducation. Le programme comprend trois bourses d’un montant de 2 500$ offertes par la CSQ, l’AREQ et la FSE pour 2016-2017.
 

Ce programme de bourses se réalise en partenariat avec le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) qui assure la gestion scientifique du programme (définition des thèmes de recherche et sélection des projets).

Les bourses Laure-Gaudreault encouragent les projets de recherche portant sur :

  • La persévérance scolaire et la réussite éducative
  • La vie professionnelle et les conditions d'exercice du personnel des établissements d'enseignement (personnel enseignant, professionnel et de soutien). Par exemple, dans ce volet, la relation pédagogique (personnel enseignant), la relation d'aide (personnel professionnel ou de soutien), la précarité en emploi, l'insertion professionnelle, la formation initiale ou continue du personnel, les modes d'organisation scolaire et leurs impacts sur les conditions d'exercice sont des sujets admissibles

Le programme rend hommage à madame Laure Gaudreault, fondatrice du premier syndicat d’enseignantes et d’enseignants en 1936 et de la Corporation des instituteurs catholiques en 1946.

Dossier de participation

Pour être admissible, la candidate ou le candidat devra soumettre un dossier comprenant :

  • La fiche d’inscription dûment remplie
  • La présentation, doit être de 650 à 680 mots, du projet de recherche. Cette présentation doit aussi aborder spécifiquement : 1) le lien du projet avec la réussite éducative ou la persévérance scolaire au Québec et 2) son impact potentiel sur la société québécoise. La liste des références citées dans le texte est en ajout, mais se limite à une vingtaine tout au plus.
  • Un dossier scolaire complet, incluant le relevé de notes officiel du diplôme en cours ainsi qu’une copie des relevés de notes des diplômes universitaires antérieurs
  • Un dossier scientifique comprenant l’expérience de travail en recherche ainsi que les communications scientifiques et professionnelles
  • Seuls les projets concernant l’éducation préscolaire et les ordres d’enseignement primaire, secondaire et collégial sont admissibles au programme

Critères de sélection

Le programme s’adresse aux étudiantes et aux étudiants inscrits à un programme de 2e ou de 3e cycle (maîtrise avec mémoire ou doctorat) dans une université québécoise.

Les critères de sélection sont :

Pour le doctorat

  • Pertinence de la thématique (pertinence sociale et pertinence scientifique) (40 points)
  • Qualité du projet (problématique et méthodologie) (50 points)
  • Dossier scolaire et scientifique (10 points)

Pour la maîtrise

  • Pertinence de la thématique (pertinence sociale et pertinence scientifique) (40 points)
  • Qualité du projet (problématique et méthodologie) (55 points)
  • Dossier scolaire et scientifique (5 points)

Échéance

  • Les dossiers de présentation complets devront parvenir au CRIRES avant le 15 décembre 2016
  • Les responsables du programme feront connaître leur décision au plus tard à la fin février 2017
  • Les gagnantes ou les gagnants devront faire la preuve de leur inscription à leur programme d’études.

Pour recevoir leur bourse, les gagnantes ou les gagnants pourraient être appelés à présenter brièvement leur projet devant les instances de l'organisme subventionnaire. Leurs frais de déplacement seront pris en charge le cas échéant. Cette présentation peut être vue comme un ajout intéressant à la section communications du curriculum vitae de l'étudiante ou l'étudiant.

Le comité de gestion des bourses Laure-Gaudreault se réserve le droit de refuser la demande d’une candidate ou d’un candidat sur le point de terminer son programme d’études ou qui a obtenu une bourse des principaux organismes qui en offrent.

Pour information

CRIRES (Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire)
Faculté des sciences de l’éducation
2320, rue des Bibliothèques, bureau 1022
Université Laval
Québec (Québec)  G1V 0A6
Téléphone : 418-656-2131 poste 3856
Adresse électronique : crires@fse.ulaval.ca


Bourses Laure-Gaudreault - Gagnantes 2015-2016

Félicitations aux trois personnes gagnantes!

Maîtrise : 2 bourses (sur 17 candidatures)

  1. Stéphanie Belley
    Étudiante à la maîtrise en psychopédagogie - adaptation scolaire - avec mémoire à l’Université Laval
    Directeur de recherche : Philippe Tremblay
    Titre du projet : Les effets du technicien en éducation spécialisée sur les interactions sociales d’un élève présentant un trouble du spectre autistique au préscolaire

    Résumé : Au Québec, on estime à ce jour qu’un enfant sur 115 (0.86 %) présente un trouble du spectre autistique (TSA) (Noiseaux, 2011). Compte tenu de leurs besoins distincts, les milieux scolaires tendent à privilégier la présence du technicien en éducation spécialisée en classes ordinaires pour soutenir l’élève dans le développement de son autonomie et de ses apprentissages (SRSEAS, 2007). Or, malgré les objectifs initiaux visés par l’intervention en dyade, une trop grande prise en charge de l’élève est susceptible d’accentuer les différences entre ses pairs et lui, pouvant entraver le développement de ses relations sociales (Giangreco, Sutter et Doyle, 2010). Cette étude souhaite éclairer les pratiques d’accompagnement des TES et leurs effets sur les interactions sociales de cinq élèves du préscolaire ayant un TSA : (1) des observations structurées des comportements de chaque élève pendant les récréations permettront de quantifier le nombre d’interactions sociales avec les pairs et les adultes; (2) l’analyse d’entretiens semi-dirigés effectués auprès de chaque catégorie de participants (TES, enseignants, parents) permettra d’appuyer l’interprétation des observations.
     
  2. Chantal Thivierge
    Étudiante à la maîtrise en psychopédagogie - adaptation scolaire - avec mémoire à l’Université Laval
    Directrice de recherche : Claudia Corriveau
    Titre du projet : Étude de l’articulation enseignant-orthopédagogue en contexte d’intégration scolaire : susciter et détecter la compréhension de l'élève en résolution de situations-problèmes en mathématiques

    Résumé : Ce projet de recherche vise à mieux comprendre l’accompagnement d’élèves en difficulté intégrés en classe ordinaire, en contexte de résolution de situations-problèmes mathématiques [RSPM]. Alors que 67 % des élèves en difficulté sont intégrés en classe ordinaire, les écrits montrent la nécessité d’adapter l’enseignement. Une piste proposée par certains chercheurs est celle d’intégrer l’orthopédagogue en classe afin de diminuer les risques de discontinuité de l’enseignement. Or, on souligne que les pratiques des orthopédagogues diffèrent de celles de l’enseignant. Le projet cherche donc à comprendre l’articulation du travail d’un enseignant et d’un orthopédagogue intégré en classe pour soutenir les élèves en difficulté en RSPM. Selon plusieurs chercheurs, les interventions en RSPM devraient être orientées vers la compréhension lors de l’interprétation de l’énoncé et lors de l’engagement dans la résolution. Ainsi, le projet cherchera à identifier les interventions mises en œuvre par un enseignant et par un orthopédagogue pour susciter la compréhension lors de ces deux moments ainsi que les indicateurs permettant de détecter cette compréhension. Ce projet pourrait donc fournir des pistes pour améliorer l’accompagnement des élèves en difficulté en mathématiques, en prenant en compte la nouvelle réalité des intervenants. Cette étude qualitative sera réalisée par le biais d’une recherche collaborative.


Doctorat : 1 bourse (sur 24 candidatures)

  1. Rihab Saidane
    Étudiante au doctorat en éducation à l’Université du Québec à Montréal
    Directrice de recherche : Anila Fejzo
    Co-directrice de recherche : Nathalie Chapleau
    Titre du projet : Les effets d’une intervention en conscience morphologique dans le développement du vocabulaire académique d’élèves québécois de quatrième année du primaire

    Résumé : L’objectif de cette étude est de mesurer les effets d’une intervention en conscience morphologique sur le développement du vocabulaire académique d’élèves québécois de 4année du primaire. Le vocabulaire académique constitue un obstacle pour ces élèves, car il est caractérisé par la présence de mots qui ont plusieurs morphèmes, c’est-à-dire des préfixes, des racines et des suffixes (ex. a+grand+issement) (Townsend, 2009). Des recherches récentes ont démontré que le manque de connaissances reliées aux préfixes et aux suffixes, soit la conscience morphologique, explique les difficultés des élèves au niveau du vocabulaire académique (Kieffer et Box, 2013). Dans ce contexte, optant pour un devis quasi-expérimental, la présente étude proposera 20 activités en conscience morphologique (Fejzo, 2011) aux élèves du groupe expérimental. Afin de vérifier, les effets de l’intervention, la conscience morphologique, le vocabulaire académique et des variables de contrôle seront mesurés au prétest et au postest auprès des groupes expérimental et de contrôle composés d’élèves de 4e année du primaire. Les résultats de cette étude permettront de dégager une piste d’intervention efficace pour soutenir les élèves de 4année à améliorer leur vocabulaire académique.

Bourses aux étudiantEs

Voici le Calendrier synthèse 2016-2017 des programmes de bourses des organismes subventionnaires. Même si ce calendrier contient des dates d'échéances propres à l'Université Laval, il est susceptible néanmoins de vous intéresser.

Vous y trouverez les dates importantes ainsi que les liens utiles pour les programmes de bourses des cycles supérieurs du CRSH, CRSNG et IRSC ainsi que le FRQSC, FRQNT et FRQS.

Nous vous invitons aussi à consulter la page de notre site Internet dédiée aux Bourses d’études supérieures des organismes subventionnaires. Nous espérons que ces outils de travail vous faciliteront la tâche et vous aideront à informer les étudiants.

Nous vous souhaitons une bonne rentrée à tous!


Récipiendaires - Bourses du CRIRES 2014-2015

Le CRIRES a reçu 22 demandes de bourses dans le cadre du concours 2014-2015. La direction du Centre a procédé à un tirage au sort en présence de Claudia Corriveau, professeure, Denyse Lamothe, coordonnatrice, Sylvie Langevin, agente de secrétariat. Les personnes gagnantes sont les suivantes : Olivier, Rosalie, Stéphanie, Alain Guillaume et Irina !

  1. Olivier Lemieux (étudiante au doctorat avec Abdoulaye Anne) : 300 $ : Communication au Québec : La transmission du savoir par une institution atypique : approche sociohistorique d'une université itinérante canadienne-française. ACFAS 2015 à l'UQAR
  2. Rosalie Poulin (étudiante au doctorat avec Claire Beaumont) : 1 600 $ : Projet multiple sur un même thème : School Climate Perception and Victimization by Peers at the End of Secondary School / La perception du climat scolaire et la victimisation par les pairs à la fin du secondaire.
    World Congress on Special Needs Education (WCSNE-2015), Philadelphie, États-Unis et publication Revue de l'éducation de McGill
  3. Stéphanie Duval  (étudiant au doctorat avec Caroline Bouchard) : 1 600 $ : Projet multiple sur un même thème : Le lien entre la qualité des interactions dans les classes de maternelle et les fonctions exécutives des enfants de 5 ans. Congrès ACFAS à Montréal et Congrès SRCD 2015 à Philadelphie, États-Unis.

  4. Alain Guillaume Marcotte-Fournier (étudiant à la maîtrise avec Anne Lessard et Sylvain Bourdon) : 800 $ : Communication en dehors du Québec et Ottawa - unique auteur : Différenciation curriculaire, ségrégation scolaire et réussite des élèves : analyse multiniveau en contexte scolaire québécois.
    Biennale internationale de l'Éducation de la formation et des pratiques professionnelles à Paris, 30 juin au vendredi 3 juillet 2015.

  5. Irina Yastrebova (étudiante au doctorat avec Margarida Romero) : 700 $ : Communication en dehors du Québec et Ottawa - unique auteur : Les étudiants internationaux et le travail collaboratif à distance. Colloque francophone international E-learning 3.0 : quel avenir pour la formation supérieure? Genève en Suisse, octobre 2014. Cette récipiendaire aurait pour obtenir 800 $ si elle avait été pigée plus rapidement ou si le montant total alloué avait été supérieur à 5 000 $.

Félicitations à tous les gagnantes et gagnants !


Bourses du CRIRES : Formulaire 2014-2015

Date limite de présentation de la demande :
15 avril 2015

Envoyez votre demande par courriel à crires@fse.ulaval.ca ou par la poste à l'adresse suivante : 

CRIRES
Pavillon des Sciences de l'éducation
2320, rue des Bibliothèques, local 1012
Université Laval  Québec (Québec)  G1V 0A6

Bourses du CRIRES (réservé exclusivement aux étudiantes et étudiants du CRIRES) pour la rédaction d’articles scientifiques et la présentation de communications scientifiques, en provenance du FRIRES (Fonds de recherche sur l’intervention pour la réussite scolaire). Le montant total disponible étant de 5,000 $, nous comptons offrir environ 5 ou 6 bourses.
 

Pour 2014-2015, la période admissible pour la réalisation d’une telle activité est rétroactive au 1er septembre 2014 et s’étend jusqu’au 31 août 2015, nous accepterons les demandes jusqu’au 15 avril et nous procéderons dès le 16 avril par la voie d’un tirage au sort.

Objectifs du programme

Encourager la productivité des étudiantes et des étudiants du CRIRES, en privilégiant la coproduction scientifique entre les membres étudiants et les membres réguliers qui les supervisent.

Admissibilité

Les candidates et les candidats doivent être inscrits au doctorat, exceptionnellement à la maîtrise*, et être supervisés par un membre régulier du CRIRES.
* Pour le concours 2014-2015, le comité réservera un maximum de quatre bourses à des étudiantes et des étudiants de maîtrise. La priorité sera accordée à celles et ceux inscrits dans des programmes qui n’offrent pas le doctorat.

Les montants accordés dans le cadre de ce concours sont les suivants :
Activité 1 : Communication présentée au Québec ou à Ottawa : jusqu’à 300 $ pour une communication présentée à titre d’unique auteure ou auteur; le montant accordé sera de 400 $ si la communication est réalisée en collaboration avec un membre régulier ;
Activité 2 : Communication présentée en dehors du Québec en excluant la ville d’Ottawa : jusqu’à 800 $ pour une communication présentée à titre d’unique auteure ou auteur; le montant accordé sera de 1000 $ si la communication est réalisée en collaboration avec un membre régulier ;
Activité 3 : Rédaction d’un article scientifique avec comité de lecture (avec preuve d'acceptation) : jusqu’à 300 $ pour un article réalisé à titre d’unique auteure ou auteur; le montant accordé sera de 500 $ si l’article est réalisé en collaboration avec un membre régulier; le membre étudiant devra être premier auteur ;
Activité 4 : Deux activités sur un même thème de recherche comprenant par exemple une communication et la rédaction d’un article : jusqu’à 1600 $ ;
Activité 5 : Transfert de connaissances scientifiques dans les milieux de pratique : jusqu’à 500 $.

Bourses Laure-Gaudreault - GagnantEs 2014-2015

Maîtrise : 1 bourse (sur 17 candidatures) Roxanne Tardif-Couture
Étudiante à l’Université Laval Superviseuse : Izabella Oliveira

Titre du projet : Résolution de problèmes en mathématiques chez les élèves allophones du primaire.

Résumé :

Le projet de recherche de madame Couture s’intéresse aux difficultés mathématiques et langagières que les élèves allophones du primaire peuvent rencontrer lors de la résolution de problèmes de mathématiques. La population visée est celle qui arrive au Québec en âge d’être scolarisée et doit apprendre le français en même temps qu’elle poursuit sa scolarisation dans les autres matières. Les objectifs poursuivis par madame Couture sont A) de comprendre le lien entre la compréhension du français langue d’enseignement et celle des concepts mathématiques de base en situation de résolution de problèmes; B) d’identifier et de classer les erreurs commises par les élèves allophones en situation de résolution de problèmes en mathématiques; C) de déterminer si les erreurs des élèves en situation de résolution de problèmes sont liées à la compréhension des concepts mathématiques de base ou à la compréhension du français écrit ou aux deux éléments précédents.

Un test diagnostique en résolution de problèmes mathématiques sera administré à 30 élèves allophones du 2e cycle du primaire. À partir des réponses des élèves, l’étudiante identifiera leurs erreurs et les classera selon la typologie des erreurs d’Astolfi (2011). Les élèves seront alors répartis en trois groupes selon leur taux de réussite au test. Puis avec deux élèves de chacun des groupes, madame Couture réalisera des entrevues d’explication à propos des problèmes résolus auparavant. Enfin, elle dressera un portrait global pour chacun des trois groupes d’élèves afin de déterminer la ou les causes de leurs erreurs et de leurs succès dans la résolution de problèmes mathématiques en français. Ainsi elle sera en mesure de caractériser différents profils des élèves allophones du primaire en résolution de problèmes.

Doctorat : 2 bourses (sur 20 candidatures)

Élisabeth Boily

Étudiante à l’Université du Québec à Montréal
Supervision : Chantal Ouellet
Co-directrice : Pascale Thériault (UQAC)
Titre du projet : Collaboration entre des enseignants et des orthopédagogues dans la mise en place de mesures préventives en lecture chez des élèves du primaire

Résumé :
Madame Boily s’intéresse aux différentes pratiques de collaboration entre l’enseignant et l’orthopédagogue pour favoriser la réussite des élèves en difficulté d’apprentissage en lecture. Actuellement, la majorité des interventions orthopédagogiques s’effectuent à l’extérieur de la classe ce qui ne favorise pas la collaboration entre l’enseignant et l’orthopédagogue et qui fait en sorte que les interventions ne sont pas cohérentes entre elles. Selon l’étudiante, une collaboration accrue entre l’enseignant et l’orthopédagogue pourrait permettre de réduire les taux de références d’élèves en orthopédagogie et d’augmenter la probabilité que l’enseignement réponde réellement aux besoins de l’élève.

Cette étude exploratoire vise à décrire la collaboration entre des enseignants et des orthopédagogues dans une perspective de prévention des difficultés en lecture. Elle vise aussi à documenter les déterminants et les obstacles quant à la mise en place de ces pratiques collaboratives. Pour répondre à cet objectif, l’étudiante observera des interventions collaboratives en classe et l’étude multi-cas sera privilégiée. Trois dyades exemplaires qui collaborent déjà sur une base régulière seront ciblées. Tout au long de l’année, des séances de travail collaboratif seront filmées et analysées à partir d’une grille d’observation qui permettra de décrire les modalités de collaboration et de détailler le contenu de ces séances au regard de la prévention des difficultés d’apprentissage en lecture. De plus, le matériel utilisé par les dyades pendant les séances de travail collaboratif (documents ministériels, matériel didactique) fera l’objet d’une analyse documentaire.

Madame Boily souhaite que les résultats de sa recherche contribuent à renforcer l’expertise professionnelle des enseignants et des orthopédagogues et à mieux comprendre comment ils peuvent collaborer de façon optimale. Des retombées sur la qualité de la vie professionnelle des enseignants et des orthopédagogues sont aussi envisagées, ce qui pourrait avoir comme effet de réduire l’abandon de la profession par les jeunes enseignants.

Olivier Lemieux

Étudiant à l’Université Laval
Superviseurs : Annie Pilote et Jocelyn Létourneau
Titre du projet : Genèse et legs de l’enseignement de l’histoire du Québec à l’ordre d’enseignement secondaire de 2006 à 2013

Résumé :
Suite à la polémique qui a éclaté au moment de l’arrivée du nouveau programme Histoire et éducation à la citoyenneté en 2006, Olivier Lemieux a décidé de poursuivre la réflexion en vérifiant si les visées idéologiques et mnémoniques des concepteurs réussissent, grâce aux programmes, aux enseignants et aux manuels, à être transmises aux élèves. Les objectifs de sa thèse se formulent autour de cinq dimensions : 1) l’analyse des visées originelles des concepteurs du programme de 2007; 2) le repérage des visées mnémoniques et des courants idéologiques et historiographiques au sein des plans d’élaboration des programmes; 3)la prise de connaissance des contraintes et des obligations rencontrées par les enseignants et de leurs perceptions de l’histoire du Québec et du rôle de l’enseignement de l’histoire au sein de la société; 4) le repérage des grands courants idéologiques et historiographiques dans les manuels; 5) l’évaluation des réussites et des échecs de la transmission des visées des concepteurs aux élèves.

Monsieur Lemieux utilisera la méthodologie de l’analyse de contenu et le codage appliqué à l’analyse du discours pour mener à bien sa recherche, méthodologie qu’il a déjà appliquée lors de sa recherche de maîtrise. S’ajouteront aux précédents, plusieurs entrevues semi-dirigées. Il croit pouvoir ainsi dégager le profil et le leg mémoriel du citoyen que ce programme vise à former. En plus, il portera un nouveau regard sur les problèmes didactiques (par exemple, l’utilisation du manuel scolaire) et pédagogiques (par exemple, une partie de la polémique entourant la pédagogie socioconstructiviste). Jamais un tel projet n’a été réalisé au Québec. 


Récipiendaires - Bourses du CRIRES 2012-2013

Le CRIRES a reçu 17 demandes de bourses dans le cadre du concours 2012-2013. Après avoir éliminé deux demandes qui ne répondaient pas aux critères d’éligibilité, la direction du Centre a procédé à un tirage au sort en présence de cinq étudiantes et étudiants. Les personnes gagnantes sont les suivantes : Rosalie, Julie, David, Waly et Stéphanie !

  1. Rosalie Poulin (étudiante au doctorat avec Claire Beaumont) : 1 600 $ : Projet multiple sur un même thème : Parenting style as moderators between peer violence and academic achievement.

    Communication par affiche au « PREVNet’s 7th annual conference » à Toronto du 6 au 8 mai 2013.

    Publication d’un article scientifique dans la revue The International journal of Educational Research.
  2. Julie Massé-Morneau (étudiante à la maîtrise avec Sylvie Barma) : 400 $ : Communication au Québec – avec un membre régulier.

    Communication au 81e congrès de l’ACFAS, au colloque 504 – Innover dans la tradition de Vygotski, le 6 mai 2013.
  3. David Baril (étudiant à la maîtrise avec Sylvain Bourdon) : 500 $ : Publication d’article – avec un membre régulier.

    Article dans la revue Enfances, Familles, Générations : J’arrête ou tu continues ?  L’ambivalence intergénérationnelle lors du passage des 16-25 ans à la formation générale des adultes : échéancier de production le 26 avril 2013.
  4. Waly Pascal Faye (étudiant au doctorat avec Denis Savard) : 400 $ : Communication au Québec - avec un membre régulier.

    Participation au 81e congrès de l’ACFAS section 505, Rôle des technologies de l’information et des communications (TIC) en éducation : une analyse de la perception des enseignants du CRETF de Matam (Sénégal)
  5. Stéphanie Duval (étudiante au doctorat avec Caroline Bouchard) : 1 100 $ : Projet multiple sur un même thème : La transition préscolaire-primaire et l’ajustement socio scolaire des élèves de première année.

    Articles soumis à la revue de l’Organisation mondiale pour l’éducation préscolaire (OMEP) et à la revue INITIO.

    Communications orales présentées au congrès de l’ACFAS en novembre 2012 et au congrès de l’ACFAS en mai 2013.

Félicitations à tous les gagnants et gagnantes !


Bourses Laure-Gaudreault - GagnantEs 2013

Félicitations aux trois personnes gagnantes !

 

  1. Alice Vanlint, membre du CRIRES

    Étudiante au doctorat en psychopédagogie à l’Université Laval

Le projet d’Alice Vanlint s’intitule Soutenir le développement de la compétence à écrire au 2e cycle du primaire

L’objectif de la recherche de madame Vanlint est de répondre à la question suivante : Comment accompagner des enseignants et des futurs enseignants dans le déploiement d’un cadre d’intervention en écriture qui s’appuie sur un soutien individualisé de chaque enfant, dans un contexte de grand groupe?

Les recherches menées au GRIES (Université Laval) ont permis de développer un modèle d’intervention en écriture qui permet aux enfants de l’enseignement spécialisé et aux enfants du 1er cycle du primaire d’évoluer significativement en écriture (Sirois, Boisclair, Darveau & Hébert, 2010).  Ces résultats amènent la doctorante à envisager l’expérimentation du modèle auprès d’élèves du 2e cycle du primaire fréquentant un milieu régulier.  Toutefois, compte tenu de la longueur des productions écrites et du nombre plus important d’élèves par classe au 2 e cycle du primaire, le modèle développé par le GRIES ne peut pas être transposé tel quel dans ces classes. Il est ainsi nécessaire d’effectuer une démarche réflexive avec les enseignants afin d’élaborer une démarche d’intervention qui corresponde aux caractéristiques et aux besoins particuliers de leurs milieux.

Dans le cadre de son projet de recherche, la boursière travaillera dans un contexte de recherche collaborative avec des enseignants  du 2e cycle du primaire et des futurs enseignants (stagiaires) afin d’adapter le modèle à leur contexte d’enseignement. Ce projet lui permettra d’analyser le développement des compétences professionnelles des praticiens impliqués dans le projet.  Durant quatre (4) mois, il sera proposé à trois (3) enseignants du 2 e cycle  du primaire de co-enseigner (Roth &al. 1999) avec trois (3) futurs enseignants afin d’expérimenter et d’adapter le modèle d’intervention développé par le GRIES.

Concrètement, des rencontres en dyades entre le stagiaire et l’enseignant seront organisées et vidéofilmées une à deux fois par semaine pour planifier les activités d’écriture, échanger à propos des séances passées et réfléchir au soutien à apporter aux élèves, notamment ceux rencontrant des difficultés particulières.  D’autres rencontres vidéofilmées seront également organisées sur une base bi-mensuelle, en triades, entre la doctorante et les deux praticiens.  Ces séances seront l’occasion de s’engager dans un processus de négociation de sens autour du concept de développement de la compétence à écrire afin d’adapter le modèle.

Selon l’approche choisie, la verbalisation des expériences et les interactions sociales conséquentes au travail de collaboration (coenseignement, rencontres en dyades et en triades) devraient permettre aux acteurs impliqués dans le projet de confronter leurs points de vue et d’ainsi propulser le développement professionnel de chacun. C’est principalement ce processus de développement professionnel par une activité de collaboration qui fera l’objet de l’analyse par la doctorante.

Les résultats de cette recherche collaborative pourront ainsi être réinvestis dans le cadre de la conception d’autres formations pour enseignants et futurs enseignants visant à les accompagner dans le développement de leurs compétences professionnelles.

  1. David Benoit

    Étudiant au doctorat en éducation à l’Université de Sherbrooke

Le projet de monsieur Benoit s’intitule L’enrôlement dans les classes d’accueil de mathématiques de l’école secondaire québécoise: une double approche didactique et ergonomique.

Le projet de recherche montre que les classes d’accueil de mathématiques (CAM) du secondaire, destinées à l’intégration linguistique, scolaire et sociale des nouveaux immigrants ne maîtrisant pas la langue de scolarisation, posent des défis particuliers pour l’enseignement, soit de a) déterminer les contenus à enseigner, b) déterminer la place de l’enseignement de la langue de scolarisation en classe de mathématiques et c) prendre en compte les appartenances culturelles des élèves.  Or, les pratiques d’enseignement visant à enrôler des élèves aux compétences aussi hétérogènes qu’en CAM sont peu transmises étant donné l’isolement et la précarité de ces enseignants.

La recherche de David Benoit vise à comprendre comment des enseignants en CAM du secondaire arrivent à favoriser l’enrôlement des élèves envers les exigences d’une tâche mathématique; elle vise également à identifier des conditions propices à la construction d’une professionnalité enseignante spécifique aux classes d’accueil de mathématiques.  La notion d’enrôlement (Bruner 1983), consiste à ce que, face à une tâche mathématique, un élève soit confronté à son ignorance et réalise qu’il a besoin du soutien de l’enseignant et qu’il s’y engage.

Une séquence de cinq séances de classe sera filmée avec comme sujet principal chacun des huit enseignants de CAM volontaires.  Ensuite, des extraits en lien avec l’enrôlement seront choisis pour des autoconfrontations, le tout suivi d’un retour avec les participants pour consolider les résultats du processus.  L’analyse permettra de reconstruire l’itinéraire cognitif de la fréquentation des mathématiques proposé aux élèves et les logiques d’action des enseignants et ainsi décrire leurs pratiques réelles.

Le projet de monsieur Benoit vise à construire un espace de développement professionnel qui permettrait la mise à jour de savoirs professionnels éventuellement utiles comme ressources pour les formations initiale et continue et la participation à la constitution d’une professionnalité en CAM.

L’impact potentiel sur la société québécoise se pose en terme d’équité. On peut penser que le déficit de professionnalité dans le contexte des classes d’accueil de mathématiques de l’école secondaire a un impact sur les apprentissages des élèves.  Or, le système scolaire québécois met en place des moyens substantiels pour favoriser l’apprentissage du français et l’intégration à la société des nouveaux immigrants, mais ne fait pas d’efforts particuliers pour l’apprentissage des mathématiques.  En effet,  le temps y étant consacré dans les classes d’accueil est le même qu’en classe ordinaire, ce qui ne prend pas en compte les difficultés liées à l’apprentissage des mathématiques en français. Au Québec, comme ailleurs en contexte similaires, le niveau de mathématiques enseigné à ces élèves se résume souvent à la base et cette situation peut priver les nouveaux Québecois arrivés à l’âge scolaire d’un accès aux cours de mathématiques avancés et aux programmes de formation nécessitant ces cours et, ce faisant, à des emplois de qualité au même titre que les autres citoyens.

Enfin, la recherche proposée pourrait avoir un impact sur la société en aidant à revitaliser les liens entre la recherche, la formation et la pratique dans le sens d’une collaboration plus pertinente en vue de l’amélioration des pratiques éducatives  au Québec.

  1. Sylvie Fortier

    Étudiante à la maîtrise en éducation à l’Université du Québec à Rimouski

Le projet de madame Fortier s’intitule Étudiantes en formation professionnelle non-traditionnelle : une étude qualitative de l’expérience scolaire.

Dans le système scolaire québécois, la persévérance et la réussite plus grandes des filles par rapport à celles des garçons sont saluées et débouchent depuis un certain nombre d’années sur une féminisation des études postsecondaires.  Toutefois cet état des lieux en cache un autre, préoccupant de par sa permanence : le clivage sexuel du marché du travail, et par ricochet, des domaines de formation.  Il est pourtant démontré que ce clivage a pour conséquence la persistance d’une précarité économique et professionnelle davantage féminine au Québec.  Cette scission est présente à tous les niveaux de formation, mais demeure particulièrement marquée à la formation professionnelle au secondaire, où de nombreuses formations traditionnellement masculines pourraient pourtant représenter des voies professionnelles intéressantes pour les femmes (MELS, 2010; Yergeau, 2007).  Sylvie Fortier vise à mieux connaître ces parcours scolaires atypiques et à comprendre comment ils sont vécus par ces femmes, en 2012.

Le projet d’étude de madame Fortier cherche à documenter davantage l’insertion scolaire des étudiantes en formation professionnelle menant à des métiers traditionnellement masculins.  L’étudiante a formulé l’hypothèse que l’insertion au groupe scolaire majoritairement masculin a des répercussions sur la persévérance scolaire de ces dernières et, ultimement, sur leur réussite et leur diplomation. En effet, la question de leur insertion à des groupes scolaires masculins permet de saisir davantage comment les stéréotypes peuvent être dépassés ou continuer à fonctionner comme des obstacles dans la démarche d’insertion (Croity-Belz et al, 2010). La présente recherche pourrait avoir comme impact social de contribuer à valoriser une réelle liberté de choix vocationnel pour les femmes et à permettre aux femmes de s’investir dans des carrières non traditionnelles sans avoir à relever le double mandat d’apprendre le métier choisi et de changer les mentalités (Mazalon et Beaucher, 2002). 

En utilisant une approche qualitative/interprétative, madame Fortier s’intéresse à l’expérience scolaire des élèves en formation professionnelle menant à un métier traditionnellement masculin et vise à décrire la façon dont elles perçoivent leur vécu scolaire, incluant leurs motivations quant à leur choix de carrières, les rapports avec leurs collègues masculins, leur perception des stéréotypes sexuels présents et leurs principales préoccupations quant au métier choisi. Elle cherchera à répondre aux questions suivantes : quelles conditions d’intégration scolaires ces femmes rencontrent-elles ? Quelle est la perception qu’elles se font de ces conditions d’intégration scolaires dans des formations à prédominance masculine ? Quelles sont leurs principales motivations (ressources, perspectives professionnelles, stratégies, etc.) à faire ce choix d’orientation scolaire, puis à poursuivre leurs études.


Bourses Laure-Gaudreault - GagnantEs 2011

Félicitations aux trois personnes gagnantes !

Conscientes de leur engagement en faveur de la réussite éducative, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) ont créé le programme de bourses Laure-Gaudreault en appui au développement de la recherche et de l’intervention en éducation. Le programme comprend trois bourses d’un montant de 2 500 $ offertes par la CSQ, l›AREQ et la FSE pour 2010-2011.

Ce programme de bourses se réalise en partenariat avec le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) qui assure la gestion scientifique du programme (définition des thèmes de recherche et sélection des projets). L’évaluation des dossiers de candidature se fait à l’aveugle. Les dossiers sont caviardés de façon à ce que les personnes qui évaluent ne puissent reconnaître le nom de la candidate ou du candidat. Ce n’est qu’à la toute fin que sont révélés les noms des gagnantes et gagnants. 

Le comité d’évaluation des demandes était composé, cette année, de Serge Desgagné, de Philippe Tremblay, de Carine Rousseau (étudiante de 3e cycle) et de Denyse Lamothe. Lorsque nous avons dévoilé les noms à la fin de la séance d’évaluation, nous avons eu l’agréable surprise de constater que deux gagnantes étaient des membres étudiants du CRIRES. Il s’agit de Jessy Marin, supervisée par Pauline Sirois, et de Rosalie Poulin, supervisée par Claire Beaumont. Félicitations à nos gagnantes. Le troisième gagnant est Christian Dumais, étudiant au doctorat à l’Université du Québec en Outaouais. 

Vous trouverez ci-dessous, un bref résumé des projets de recherche gagnants.

1. Jessy Marin, membre du CRIRES

Étudiante au doctorat en psychopédagogie à l’Université Laval

Le projet de madame Jessy Marin s’intitule L’influence d’une approche pédagogique intégrée et différenciée sur la compétence orthographique d’élèves du deuxième cycle du primaire.

Il est connu que la maîtrise de la lecture et de l’écriture joue un rôle primordial dans la réussite scolaire et dans l’insertion sociale et professionnelle ainsi que dans la participation active d’un individu dans sa communauté. En matière orthographique, les recherches démontrent qu’il est favorable que cet enseignement soit intégré à une activité complexe et signifiante d’écriture au cours de laquelle l’enfant bénéficie d’accompagnement et de soutien ajustés à ses besoins. Le projet de doctorat de madame Marin vise justement à développer une approche de l’enseignement de l’orthographe qui tient compte de ces éléments. Dans cette approche, l’enseignant ou l’enseignant place les élèves en contexte d’écriture, les observe  puis analyse et interprète ses observations dans le but de les accompagner et de les soutenir adéquatement. L’enseignante ou l’enseignant circule dans la classe et amène certains élèves à s’exprimer à l’égard de leurs écrits. Il intervient individuellement au niveau des représentations erronées dans le but de les faire évoluer. De plus, il propose aux élèves des activités différées afin de les amener à mettre en pratique de façon plus soutenue certains éléments qui leur posent problème.

Afin d’expérimenter cette approche, Jessy Marin a formé un groupe expérimental et un groupe témoin, constitués respectivement de deux classes d’élèves du deuxième cycle du primaire. Les enseignantes et enseignants des classes expérimentales ont suivi une formation alors que ceux des groupes témoins poursuivent leurs activités habituelles. Avant et après l’expérimentation, les élèves réaliseront une dictée lacunaire ainsi qu’une production écrite. De plus, des entrevues seront menées auprès des enseignantes et enseignants et des élèves dans le but de mieux saisir la réalité des individus et d’avoir une compréhension plus riche des phénomènes à l’étude. L’analyse des données quantitative et qualitative permettra de vérifier les retombées de l’utilisation de l’approche pédagogique sur divers aspects de la compétence orthographique des élèves qui en bénéficient.

2. Christian Dumais

Étudiant au doctorat en éducation à l’Université du Québec en Outaouais

Le projet de monsieur Christian Dumais s’intitule Élaboration d’une progression des objets d’enseignement/apprentissage de l’oral en classe de français langue première qui s’appuie sur le développement cognitif des élèves de 6 à 17 ans.

Plusieurs recherches effectuées en didactique de l’oral au cours des dernières années révèlent que les enseignantes et enseignants ressentent un profond malaise à enseigner et à évaluer l’oral. Du côté des élèves, ils affirment souvent ne pas connaître les critères d’évaluation lorsque les enseignantes et enseignants les évaluent. L’une des principales raisons expliquant ces problèmes réside dans la difficulté pour les enseignantes et enseignants à cerner les objets d’enseignement/apprentissage de l’oral et à savoir quand les enseigner et les évaluer en fonction du développement cognitif des élèves. Dans l’enseignement actuel du français, aucun programme ou progression ne tient clairement compte du développement cognitif des élèves. Or, on ne peut enseigner un objet d’enseignement/apprentissage de l’oral à un élève qui n’aurait pas les capacités cognitives nécessaires. Malgré les nombreuses recherches menées sur divers objets d’enseignement/apprentissage de l’oral en fonction du développement cognitif des élèves, aucune synthèse des résultats de ces recherches n’a été effectuée à ce jour qui proposerait une progression de l’oral s’appuyant sur le développement cognitif des élèves. C’est à cette tâche que Christian Dumais propose de s’attaquer dans sa thèse de doctorat en utilisant comme méthodologie de recherche l’anasynthèse (processus d’élaboration d’un modèle) et l’analyse de contenu. À terme, il proposera une progression chronologique des objets d’enseignement/apprentissage de l’oral en classe de français langue première en fonction d’une typologie de ces objets ainsi que d’une taxonomie du développement cognitif des élèves de 6 à 17 ans. Puis il validera son modèle auprès de trois chercheuses et chercheurs du domaine à l’aide d’un questionnaire et auprès d’enseignantes et d’enseignants et de conseillères et conseillers pédagogiques du primaire et du secondaire à l’aide d’une grille de validation avec justifications.

3. Rosalie Poulin, membre du CRIRES

Étudiante au doctorat en psychopédagogie à l’Université Laval

Le projet de madame Rosalie Poulin s’intitule Étude des facteurs relatifs à la réussite scolaire et à la diplomation des élèves de cinquième secondaire victimes de violence à l’école.

Bien que le décrochage scolaire soit un processus pouvant s’échelonner sur plusieurs années, le MELS (ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2009) rapporte que plus du quart des élèves qui abandonnent leurs études prennent leur décision après avoir débuté leur 5e année du secondaire. Par ailleurs, des recherches ont démontré que le fait d’avoir été victimes de violence à l’école constitue un des facteurs ayant contribué au décrochage scolaire de plusieurs élèves. Or, les statistiques évaluent à 25 % le nombre d’élèves de la fin du secondaire qui en seraient victimes. Bien que des liens aient été démontrés entre le décrochage scolaire et la victimisation, la question n’a pas encore été étudiée dans le but de savoir si la victimisation par les pairs en cinquième secondaire pouvait affecter la réussite scolaire des élèves victimes au point de nuire à leur diplomation. Intriguée, madame Poulin s’est intéressée à comprendre davantage ce que vivent les élèves de cinquième secondaire afin de connaître les facteurs qui font en sorte qu’ils décident d’abandonner leurs études, même si près du but. La question est d’autant plus pertinente qu’elle pourrait apporter un éclairage supplémentaire sur la question de la réussite scolaire des garçons, puisqu’on sait que 35 % d’entre eux, comparativement à 26 % des filles, quittent l’école sans diplôme d’études secondaires (MELS, 2008) et que les garçons sont aussi plus souvent victimes de la violence de leurs pairs que leurs consœurs.

Madame Poulin poursuit l’objectif de vérifier s’il existe un lien réel entre la victimisation et la réussite scolaire en cinquième secondaire et d’identifier les similitudes et les disparités sur le plan de la victimisation et des autres facteurs de réussite entre les victimes et les non victimes. Un questionnaire autorapporté sera administré à environ 1 500 élèves de cinquième secondaire de la grande région de Québec. Les résultats de l’étude de Rosalie Poulin pourraient avoir des retombées sur les politiques scolaires québécoises visant la persévérance scolaire et la prévention de la violence à l’école, la formation initiale et continue des maîtres et la création de matériel pédagogique ou d’intervention visant à optimiser les chances de diplomation de tous les élèves, et particulièrement des plus vulnérables, comme c’est le cas des élèves victimisés.