Implanter la classe inversée: Quelles actions privilégier!


Article de revue

Contributeurs:

État de publication: publié

Nom de la revue: Spectre

Volume: 50

Numéro: 2

URL: https://www.aestq.org/fr/implanter-la-classe-inversee-y

Résumé: Dans un article publié au printemps dernier (Cormier et Voisard, 2020), nous vous avons présenté quelques astuces pour préparer des vidéos éducatives destinées à la classe inversée. Celle-ci consiste en une pédagogie active dans laquelle les élèves ou les étudiants et étudiantes se préparent à la maison en s’appropriant le contenu théorique – souvent fourni par le personnel enseignant en format vidéo –, puis viennent en classe pour mettre en pratique ces nouveaux apprentissages (Bergmann et Sams, 2016). La portion de travail en classe est donc essentielle à la classe inversée, qui se distingue de la formation à distance par ce contact qu’ont les étudiants et étudiantes entre eux et avec leur enseignant ou enseignante lors des périodes de cours en présentiel. Dans le contexte actuel de pandémie, les cours en présentiel se font plus rares, et le contenu théorique est offert essentiellement en ligne, de la fin du secondaire à l’université. De plus en plus d’enseignants et d’enseignantes utilisent donc la vidéo éducative, en complément des portions de leçon offertes en vidéoconférence. Le principe derrière l’utilisation de la vidéo en formation hybride s’apparente à celui de la classe inversée : si les élèves visionnent des vidéos à la maison, il est important que, lors des périodes synchrones (en présence ou à distance), ils réinvestissent les notions vues en vidéo. C’est alors que la classe inversée atteint son objectif : on l’emploie pour libérer du temps de classe, qu’on utilise pour mettre les étudiants et étudiantes en action (Fournier St-Laurent, Normand, Bernard et al., Desrosiers, 2018).