Lancement du projet « Femmes d’Avenir (Mujeres con Futuro) » tenu sous les auspices de la Communauté de recherche et d’entraide en éducation (CREÉ) et du CRIRES


Une occasion extraordinaire. Le dimanche 6 mars 2022, des femmes canadiennes et colombiennes ont uni leurs voix pour soutenir le lancement du programme « Mujeres con Futuro, Femmes d’avenir ». Il s’agit d’un projet collectif de formation en autogestion d’actions de solidarité et de travail collaboratif visant à améliorer les conditions socio-économiques de 12 300 000 femmes colombiennes chefs de famille en situation de précarité et dont 84 % n’ont pas une source de revenus stable. Leur niveau de vie se trouvant en dessous des limites de la pauvreté extrême, elles et leurs familles survivent avec moins d’un dollar par jour.

Dans cet évènement ont été présentes: Mme Pauline Marois, première femme Première ministre du Québec, les sénatrices Canadiennes Julie Miville-Dechêne et Rosa Galvez, les leaders colombiennes Mary Luz Herrán et Gina Rojas, de même que Luz-Marina Cabrera-Suarez, diplômée et membre de la communauté de recherche et d’entraide en éducation (CREÉ) et diplômée de l’Université Laval en technologie éducative.

Mme Marois a évoqué les changements fondamentaux dans l’histoire socio-économique récente du Québec et ont eu comme conséquence une présence plus importante des femmes dans les secteurs économique, politique, de production, et dans les postes de direction des organismes autant publics que privés. Mme Rosa Galvez, spécialiste reconnue internationalement dans les questions environnementales, a parlé de l’importance d’améliorer les conditions des femmes dans le monde comme moteur de développement durable pour une meilleure protection de l’environnement. Mme Miville-Dechêne qui a donné toute sa communication dans un espagnol impeccable, a traité de l’importance d’améliorer les conditions des femmes dans la construction d’un monde plus juste avec un tissu social plus fort.

Les communications des leaders colombiennes Mary Luz Herrán et Gina Rojas portaient sur l’intervention et le support nécessaires du gouvernement colombien pour atteindre une normativité législative qui supporte ce projet ainsi que l’impact des conditions de vie sur la santé de cette population avec les coûts et les pertes qui en découlent.

Luz-Marina Cabrera-Suarez, diplômé en technologie de l’enseignement de l’Université Laval et candidate au doctorat de l’Université de Cambridge (Angleterre), a parlé des actions initiales de ce projet : une étude multidimensionnelle pour connaître la vraie situation de cette population, les initiatives communautaires d’entraide incluant les garderies communautaires, les jardins communautaires et les cuisines collectives comme stratégie initiale.

À la suite de cet évènement, un groupe WhatsApp a été créé auquel toute personne intéressée est invitée à apporter ses idées. Le site internet https://www.12300.org/lancement-du-programme est en pleine évolution, il prendra la forme d’un site de formation en Pédagogie critique, en travail collaboratif et entraide sociale.